3e Congrès francophone d’échocardiographie doppler : Lumière sur l’imagerie ultrasonore tridimensionnelle

TUNIS (TAP) – Le 3econgrès francophone d’échocardiographie doppler a démarré, jeudi, à Gammarth, avec la participation d’éminents professeurs et experts en cardiologie et en techniques d’imagerie du coeur.

Organisée par la société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardio-vasculaire (STCCCV), cette rencontre réunie, du 27 au 29 octobre 2011, des échocardiographistes venus d’Algérie, Maroc, Liban, Mauritanie, Bénin, France, Belgique, Suisse et Canada, avec comme invité d’honneur le professeur autrichien Raphael Rosenheck, spécialiste de la cardiographie valvulaire.

Outre les sessions posters, 24 ateliers et 25 conférences meubleront les travaux.

Le congrès contribue à la formation continue des cardiologues dans les nouvelles techniques échographiques cardiaques. Il vient compléter le mastère d’échocardiographie et Doppler.

Les travaux seront, notamment, marqués par la présentation des dernières nouveautés et tendances en matière d’échographie cardiaque.

Le Pr Souraya Ben Youssef, chef de service Cardiologie à l’hôpital des FSI (Forces de sécurité intérieure), à la Marsa, coordinatrice du mastère en échocardiographie et Doppler, présidente du comité d’organisation du congrès, a indiqué à l’agence TAP, que le programme comporte, notamment, la présentation de nouvelles techniques ultrasonores en imagerie cardiaque multimodale.

Il s’agit de procédés d’imagerie du coeur qui font appel aux rayons X, tels que le scanner coronaire et l’imagerie par résonance magnétique.

S’agissant des techniques ultrasonores, elles révolutionnent l’étude du muscle cardiaque et ont un apport considérable en matière de diagnostic de tout ce qui touche à la fonction cardiaque, à l’insuffisance cardiaque et à la valvulopathie.  Elles offrent, également, la possibilité d’étudier les déformations du muscle cardiaque induites par les cardiopathies ischémiques avancées.

Ces nouvelles techniques permettent d’affiner davantage les procédés d’échographie cardiaque.

Elles sont plus performantes et donnent des indications plus précises sur l’état du coeur, à l’instar de la technique tridimensionnelle qui permet de réaliser des images des valves et du coeur en 3D et qui apporte un appui considérable aux techniques invasives.

L’imagerie ultrasonore tridimensionnelle permet d’éviter aux patients de subir des examens contraignants. Certaines interventions lourdes telles que le remplacement valvulaire aortique ne requièrent plus un recours automatique à la thoracotomie chirurgicale, mais se font, plutôt, par voie invasive à travers les artères, sous contrôle échographique, explique Pr Ben Youssef.