Corail rouge à Tabarka : une richesse menacée

TABARKA (Rédaction TAP) – La pêche anarchique, l’utilisation de techniques prohibées de pêche, l’ancrage de bateaux et le rejet de déchets en mer constituent d’importantes menaces pour les récifs coralliens au large de Tabarka.

Plusieurs solutions sont proposées par les spécialistes pour sauvegarder cette richesse naturelle à savoir la rationalisation de l’exploitation du corail rouge et l’interdiction de la pêche au chalut.

Le respect du repos biologique pendant au moins 10 ans figure, également, parmi les mesures urgentes préconisées pour protéger l’espèce, étant donnée que le corail nécessite une durée de croissance de 20 à 30 ans pour que la branche soit exploitable.

L’Institut des technologies de la mer organise, tous les deux ans, des sessions de sensibilisation au profit des professionnels du secteur. Il participe à l’élaboration des programmes et des plans communs d’exploitation, initiés par le haut comité des pêches en Méditerranée, en partenariat avec les pays exploitant le corail rouge.

Selon les données fournies par les services spécialisés à Tabarka, les cinq derniers mois de 2011 ont enregistré une croissance de la production par rapport à la même période de l’année précédente, passant de 258 à 353,7 kg, laquelle production est, notamment, utilisée dans la bijouterie ou exportée.

Le coralligère constitue le deuxième écosystème le plus riche en Méditerranée avec 1666 espèces recensées, dont le corail rouge est le plus important. Celui-ci se développe à l’ouest de la Méditerranée et, spécialement, à Tabarka.