La société civile exige l’insertion d’un article dans la Constitution sur la liberté d’information et d’expression

TUNIS (TAP) – Des organisations, associations et instances opérant dans le domaine de l’information et de la presse ont demandé aux membres élus de l’Assemblée nationale constituante d’introduire dans la nouvelle constitution un article garantissant de manière explicite « le droit à l’information en tant que droit fondamental de l’Homme, ainsi que le droit à la liberté d’opinion, d’expression et d’information, et d’empêcher l’élaboration de lois propres à le museler. »

Ces parties, qui se sont réunies lundi en réponse à l’appel du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), ont demandé, dans un communiqué commun, d’oeuvrer à l’unification des efforts de la société civile et politique pour la défense du droit du peuple tunisien à l’information, ainsi qu’à la liberté d’opinion, d’expression et de la presse.

D’autre part, les signataires du communiqué ont exhorté l’ensemble des instances et organisations à défendre les valeurs de liberté qui sont « les garants de la transition démocratique ».

Ils ont, en outre, considéré que l’absence de la liberté d’expression et de la presse « a été, sous l’ancien régime, à l’origine des crimes de corruption, de la dictature et du pillage des biens publics. »

Ces signataires représentent le SNJT, le Syndicat général de la culture et de l’information, l’Union générale tunisienne du travail, l’Association des directeurs de journaux, le Centre africain pour le perfectionnement des journalistes et communicateurs, l’Instance supérieure indépendante pour la réforme de l’information et de la communication, et le Conseil national indépendant pour l’information et la communication.