Le Premier ministre reçoit l’envoyé spécial du G8 pour la mise en oeuvre du Partenariat de Deauville

TUNIS (TAP) – M. Béji Caïd Essebssi, Premier ministre du Gouvernement de transition, a reçu, mardi après midi, au palais du gouvernement à la Kasbah, M.  Edouard Balladur, envoyé spécial du G8 pour la mise en oeuvre du Partenariat de Deauville

Dans une déclaration à l’agence TAP, M. Balladur a indiqué que sa visite s’inscrit dans le cadre de la concertation avec les autorités tunisiennes autour du « partenariat de Deauville ». Une initiative prise à l’initiative de la France qui préside actuellement le sommet du G8.

M. Balladur a précisé que ses entretiens en Tunisie, premier pays a être visité dans le cadre de sa tournée, visent à étudier avec les autorités tunisiennes la meilleure manière de venir en aide à la Tunisie.

L’ancien Premier ministre français a indiqué avoir eu plusieurs rencontres avec les responsables tunisiens, notamment le ministre des Finances, le ministre des Affaires étrangères et le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

Lors de l’entretien avec le Premier ministre, a-t-il précisé, il a été convenu « de soumettre au cours d’une réunion ministérielle des pays du partenariat de Deauville, qui se tiendra durant la deuxième quinzaine du mois de novembre, un plan découlant des entretiens effectués auprès des pays du Golfe, des pays partenaires et des pays bénéficiaires du partenariat ».

L’objectif, a-t-il relevé, étant de faire la « synthèse des moyens mis à la disposition des pays bénéficiaires ainsi que de leur emploi par ces mêmes pays « . Il a jugé « important pour les peuples vivant une transition démocratique d’avoir le sentiment d’être aidé et soutenus, en vue de résoudre les difficultés qui sont les leurs ».

Il a mis en relief dans ce contexte, les liens importants unissant la France à la Tunisie, réaffirmant le besoin que ces liens soient davantage renforcés.

Le partenariat de Deauville mis en place lors du dernier Sommet du G8 a pour objectif de soutenir la transition politique et économique du « printemps arabe ».  Elle comprend plusieurs pays souhaitant soutenir cette transition, les organes spécialisés des Nations Unies, des institutions financières internationales et régionales, à l’instar du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque mondiale (BM) et de la Banque africaine de Développement (BAD).