Manifestation culturelle du PCOT à Kébili
KEBILI (TAP) – Le parti communiste des ouvriers de Tunisie (PCOT) a organisé, dimanche, une manifestation culturelle à la maison de la culture Ibn Al Haythem à Kébili à l’occasion de l’inauguration du nouveau local du parti dans la région.
Animée par le groupe de recherche musicale de Gabes, la rencontre a été marquée par une intervention du secrétaire général du parti, M. Hamma Hammami et un débat sur la situation générale dans le pays.
Le secrétaire général du PCOT a réitéré, à cette occasion, le soutien du son parti aux partis de gauche et à ceux qui militent en faveur de l’instauration d’une nouvelle ère en Tunisie fondée sur la démocratie, la justice et le respect des droits de l’homme.
Il a réaffirmé le refus de son parti d’organiser un référendum qui constitue une sorte de « violation » de la volonté du peuple et une tentative de marginaliser l’assemblée nationale constituante qui sera « la seule institution légitime dans le pays » après le 23 octobre 2011. Il a, toutefois, affirmé la nécessité de limiter la durée maximale de la phase constituante.
Les campagnes de dénigrement lancées contre le PCOT sont menées par « des forces ennemies » qui ne croient pas en les principes révolutionnaires du parti dont, notamment, l’ouverture des dossiers de la corruption, a-t-il soutenu.
Il a, en outre, critiqué le rendement du Gouvernement provisoire. « Ce Gouvernement, estime M. Hamma Hammami, n’est que le prolongement de la politique du président déchu, une politique fondée sur la dissimulation de la vérité et l’attachement au pouvoir », appelant à dissoudre ce gouvernement après l’élection de la constituante.
Par ailleurs, le secrétaire général du PCOT a passé en revue certains points du programme électoral de son parti qui visent, notamment, à réaliser la justice sociale, à consacrer l’équilibre régional et à promouvoir la situation socioéconomique dans le pays.
Il a, également, appelé à réorganiser la sécurité et l’armée nationales, à créer un tribunal constitutionnel qui veille sur le respect des lois dans le cadre d’un régime parlementaire.
La rencontre a permis aux participants d’échanger les vues, de débattre de la situation générale dans le pays et des moyens à même de favoriser l’instauration d’un Etat de libertés.
Les interventions ont été, en outre, axées sur l’amélioration de la situation économique dans les régions à travers une exploitation optimale de leurs ressources naturelles.