le 1/09/2011 la fameuse et incontournable chaîne radio mosaïque FM a diffusé une interview de Monsieur Abdelfateh Mourou aussi connu et médiatisé que la radio qui l’a invité, lors de cette rencontre d’étranges révélations ont surgi montrant ainsi toutes les pratiques auxquelles le public et tout le peuple tunisien a subi subtilement l’impact.

A propos de sa tenue vestimentaire Monsieur Mourou ne s’est pas retenu de dire que lors de son travail politique au sein des mosquées il fallait porter la  » djebba » et pour le travail politique en société civile il fallait porter le costume est- ce là une façon pour nous communiquer que nos mosquées ont été le plateau favori d’une certaine classe politique pour embrigader la masse et toucher leur fibre affective et religieuse orateur comme il l’est, Monsieur mourou a bien drainé des foules travaillant ainsi la base populaire tant crainte par les tunisiens tout en polissant son image et la préparant pour la deuxième étape de son projet comme indépendant. Et le plus étrange dans tout ceci c’est qu’il contredit totalement le dicton  » l’habit ne fait pas le moine  » vu que pour l’indépendant Mourou l’habit fait bien le moine d’après ses propos .

Questionner sur son rapport avec le partis « nahdha », Monsieur Mourou a été très explicite concernant ses rapports d’attraction répulsion et à la limite il nous transmet sa sensation de trahison de la part de ce parti auquel il s’est donné corps et âme pour son évolution et sa propagation. Questionner sur ce point bien précis Monsieur Mourou n’hésite pas à faire exploser une bombe à savoir Mr Ghannouchi sera écarté de « nahdha  » tout simplement et que lui même était visé par ce complot. Est-ce la raison qui l’a poussé à s’écarter de ce parti et se présenter comme indépendant pour mieux négocier une coalition future .

Tout reste dans le flou absolu et les pratiques de manipulation des masses populaires est en pleine évolution de part et d’autre.Tandis que les partis politiques sont conscients que le seul intérêt pour les Tunisiens c’est la prospérité intellectuelle, culturelle, économique et spirituelle dans la transparence absolue de la démocratie et de l’amour de son prochain indépendamment de son appartenance, cette conscience est loin d’être appliquée.

PAR : M.M.K