Décoré dans un style sobre, ce café se veut lieu de convivialité, de lecture, de loisirs et d’échanges entre les jeunes et les moins jeunes, notamment les intellectuels parmi eux.
Il offre un service de consommation de boissons fraîches et chaudes à l’intention de ceux qui ont l’habitude de fréquenter cette Avenue, ainsi que les touristes.
A l’étage, des tableaux de peinture du plasticien Fadhel Ghedira et des reproductions de plusieurs peintres européens du 20ème siècle.
Au fond de la salle, une bibliothèque bien fournie comportant des ouvrages d’écrivains et poètes contemporains, en arabe et en français, est mise à la disposition des clients. Le thème des livres et de la peinture doivent changer chaque mois pour faire connaître davantage d’oeuvres littéraires et plastiques.
Lors d’une rencontre organisée vendredi après-midi, en présence d’amis et proches et quelques journalistes, Mme Houda Ghedira a fait observer que l’Avenue Habib Bourguiba est le coeur battant de la capitale et qu’elle a voulu réhabiliter, en quelque sorte, le prestige du »café culturel » .
Remontant le cours de l’histoire, elle a évoqué le café »Taht essour » à la médina, lieu mythique fréquenté dans les années 30 par d’éminents poètes et hommes de lettres tunisiens.
»Je garde en mémoire, a-t-elle dit, des images des jeunes qui sont descendus dans cette Avenue, un certain 14 janvier 2011 pour dire Non à la dictature. A partir de ce moment là, l’idée de créer un espace culturel pour rendre hommage à ces jeunes et les réconcilier avec le livre, a germé dans mon esprit ».
»C’est que », souligne cette jeune promotrice, diplômée de L’institut supérieur de gestion et fille d’un enseignant des beaux arts » j’ai la conviction que La culture est un rempart solide contre l’ignorance et l’obscurantisme ».
Notons que l’ouverture de ce café culturel au grand public est prévue pour samedi 22 octobre 2011.